Platon où es tu ??
Imaginons nous, bénévoles, captifs dans une ville, le visage tourné vers les murs avec l'impossibilité de voir autre chose que ces parois.Celles-ci seraient éclairées par le reflet des feux qui brûlent derrière nous et qui proviendrait de la forêt environnante.Entre nous captifs et les feux défileraient des hommes et des femmes sans abri, dont nous verrions que les ombres projetées sur ce mur.
De même nous n'entendrions que l'écho de leurs paroles qu'ils s'échangent.Ces propos confus refléteraient leur réalité tout aussi confuse parce qu'abandonnés de tous.!! Soudain l'un d'eux parce qu'il est venu à notre rencontre, nous entraine vers la lumière, et nous délivre par la même de notre aveuglement. Cet aveuglement, symbole de notre enfermement visible et invisible.
Nous commencerions à être capables de soutenir leurs regards, prêts à affronter la vue directe.
Que verrions nous ? Nous réaliserions alors qu'ils sont venus pour nous instruire et nous décrire que leurs vies est un rêve sombre.
Qui donnerait créance à leur révélation.? Les plus sages d'entre eux nous traiterons de fous, esclaves de nous mêmes et de notre éducation. Il faut du courage pour les rejoindre, supporter leur souffrance et affronter la vérité pour enfin entrevoir la lumière.
Cependant, le bénévole aura le devoir de partager son savoir et le faire accepter par ceux qui sont restés face au mur.Il pourra témoigner de ce qu'il a vu, mais il ne pourra jamais totalement décrire le chemin par lequel il est passé, pour se mettre en quête de ces vérités. En oubliant ce que nous avons vu sur le mur et sortant de nos à priori en faisant preuve d'humilité nous pourrons peut être les accepter tels qu'ils sont et écouter enfin ce qu'ils ont à nous dire...
Ce texte est dédié à la mémoire de Claude D (SDF mort en mai 2009)
Pan (SDF mort en juin 2009 )
et un clin d'oeil à Olivier D et à Dany S
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