Les exclus quels qu'ils soient, et quelles que soient les raisons pour lesquelles ils sont à la rue, nous aident ils à avancer dans notre foi ? Celle-ci n'arrive pas par miracle, elle se vit: " à chaque instant". C'est une question que nous devons nous poser sans cesse.... Pas si évident, lorsqu'on a décidé d'aller à la rencontre et que l'on ne peut pas faire grand chose : Ecouter et supporter leurs justes colères. Les voir tomber, se relever, puis tomber à nouveau. Est il vain de vouloir concevoir pour eux un chemin d'insertion ? D'avoir envie à leur place? Derrière ces questions se cache peut être l'idée tenace suivante: L'exclusion est purement économique et ceux qui ne se retrouvent pas une vie sociale classique, sont soupçonnés d'avoir choisi leur marginalité, surtout lorsque le chômage baisse car la réinsertion devient la norme. Cette affirmation va à l'encontre de la liberté qui fonde la personne. Une telle réponse est difficile à admettre pour un professionnel du social, puisque sa raison d'être « est ce qu'il fait pour la personne qu'il aide pas uniquement en répondant à un besoin physique, car je suis sur qu'il prend en compte la reconnaissance et l'autonomie de celle-ci » mais son rôle s'arrête là où celui du bénévole commence. Il y a donc complémentarité effective. L'exclu ne devient pas simplement le bénéficiaire de notre charité, il est plus que cela : Un frère inclut dans une communauté. Leur libération ne devient donc possible qu'en leur faisant partager notre espérance, celle qui nous fait avancer chaque jour.
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