Jusqu'où ?

La pensée doit se méfier des conventions et elle se doit aussi d'être critique ! Après le démantèlement honteux dont sont victimes les Enfants de Don Quichotte, Après l'interdiction faite aux médias de filmer ce massacre social, je me sens un peu plus orphelin. Je vais continuer à expliquer,convaincre et regarder ce qui se fait en France, car les savoir-faire sont là et ils sont nombreux. ( cf les jardins solidaires) Pourtant un sentiment de honte me submerge. Honte de voir que des hommes, des femmes et des enfants qui n'ont plus rien, se voient retirer ce qu'ils avaient de plus cher au monde : le droit et la justice. La politique de la main tendue n'a plus cours dans ce pays. Les chiens de la République ont encore mordus !! Pourtant ce sont leurs maitres qui ont la rage ! Rage de punir, d'anéantir ce qui ne rentre pas dans le tout économique. Madame la ministre, j'ai honte de vous voir manier avec cynisme les larmes puis les effets d'annonce ( c'est vous la maison à 15 euros ? !) Dans votre esprit vous avez déjà démissionné face à l'ampleur de votre tâche. Et là Ô miracle, plus personne ne parle du système de notation des ministres si cher à notre président. Je me doute que l'appréciation aurait été à la mesure de vos efforts et des réalisations sur le terrain en faveur des sans abris : " aujourd'hui, il ne se passe rien, toujours un peu plus ! " Comment avez vous encore la force d'assumer ce désastre social ? Où allons nous ? et jusqu'où ? Si nous sommes gouvernés par des impuissants seraient ce les sans abris qui sont en danger ou bien la République ? Nous avons besoin de paix pour agir ....

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